01. Si je te dis popularité tu me réponds ? :

« bienvenue dans mon monde, tout le monde est à mes pieds. »
« un jour, je serai sur les devants de la scène et tout le monde se prosternera devant moi. »
« Bêtise et idiotie. J'ai pas de temps à perdre avec ces conneries »
« laissez moi tranquille, j'ai rien demandé. Promis, je disparais. »

02. Au niveau de l'échelle social, t'en es où ? :

« tu vois l'étoile qui brille en haut ? C'est moi. »
« Je dirais que je suis entre les pâtes et la pizza. Dans tout les cas, je finirais au dessus de ça. »
« et moi, je te demande si t'as une passion pour les poissons rouge ?»
« euh.. Je suis plutôt le genre de truc qu'on remarque pas.»

03. Plutôt soirée alcoolisée ou soirée télé :

« Les soirées alcoolisé, c'est mon truc. Je suis partout, tout le temps et généralement, c'est même moi qui les organisent. »
« Les incrustes, c'est mon domaine alors, tu peux être sûr que je suis toujours présent. Les soirées télés ? Très peu pour moi. »
« Bordel, mais ça te regarde pas. Tu veux pas mon emploi du temps aussi ?»
« Je dirais télé.. Pour le reste, je suis jamais invité.»

04. Et sinon, ton plat préférée, c'est quoi ? :

« De la salade et de la salade et encore de la salade. Quoi que, de l'herbe parfois.. »
« De la salade devant tout le monde et puis de la pizzas quand personne ne me regarde. »
« Et voilà que tu te prends pour une nutritionniste, tu veux une gifle ou quoi ? »
« Pourquoi ? Si tu me laisses tranquille promis je te donne mon repas.»

Ses pensées s’entrechoquaient dans son esprit de petit enfant, menaçant de lui donner une sale nausée pendant qu’il courait sur le chemin du bercail. Bien qu’il n’ait même pas encore atteint le soit disant âge de raison, Raffaello était tout à fait capable de se poser, prendre un air adulte – allez savoir ce que cela veut dire – et expliquer très logiquement comment il se sentait, pour quelles raisons, en gros le pourquoi du comment. Mais pas cette fois-ci. Il venait d’apprendre que tout ne pouvait pas s’expliquer par la raison. Il chargea contre sa porte d’entrée à toute allure, manquant de se casser le bras et de se viander méchant, s’arrêtant net dans son salon, à bout de souffle, pour trouver son père les yeux rougis. « Papa, elle est où maman ? » Son père se retourna lentement, comme s’il venait de découvrir l’existence de son fils, et alors qu’il ouvrait la bouche, comme dans un effort ultime, pour parler, sa tête retomba, abattu, dans des sanglots silencieux. Le cœur du jeune garçon s’emballa, et il se précipita pour faire face à son paternel. « Elle est où maman ? », cria-t-il encore plus fort. L’homme qui lui faisait face, et qui venait soudainement de vieillir à vu d’œil, secoua la tête. C’était fini. Non, cela, Raffaello, il ne pouvait pas l’accepter. « Tout ça c’est des conneries… J’ai prié nuit et jour pour que maman guérisse. Ton Dieu c’est que de la merde ! Dieu, il n’existe pas ! Et toi t’es qu’un charlatan, un vendeur d’illusions. » Il courut à l’extérieur de la maison, ayant besoin de courir à ne plus en pouvoir respirer, cogner dans un ballon jusqu’à en trouer ses chaussures. C’était le début de la désillusion des parents, de la société, de la vie…


« Si tu lui touches un seul de ses cheveux… non, si tu oses même lui adresser une nouvelle fois la parole, je te jure que je t’explose ! » Le visage bien amoché, mais certainement pas aussi massacré que les connards en face de lui, Raffaello se tenait droit, prêt pour un autre round si c’était nécessaire. Toutefois, les quatre grands gaillards baissèrent la tête, et repartirent la queue entre les jambes – pour sûr ce soir ils auront une molle – sans demander leurs restes. Le jeune Tomaso osa finalement sortir de son coin, derrière son aîné et s’approcha timidement. Celui-ci se retourna et lui adressa un sourire rayonnant, mais quelque peu ensanglanté. Voilà à présent huit ans qu’ils se connaissaient, et pourtant leur relation n’avait pas réellement changé avec le temps. Le plus jeune se faisait toujours embêter par de la racaille, et Raf’ accourait pour le sortir des griffes des méchants. Rien n’avait changé, ou presque… Ils grandissaient, et cela personne ne pouvait le nier. Raffaello était à présent ouvertement homosexuel, et être aussi proche, aussi intime, d’un autre séduisant jeune homme n’était pas anodin.


Raffaello se tenait droit, bien trop raide et coincé, dans le recoin de la chambre de Tomaso, pendant que celui-ci essayait de retenir ses sanglots, laissant néanmoins échapper quelques silencieuses larmes qui coulaient le long de ses joues. Il déglutit, ne sachant plus du tout quoi dire. « Il y a quelqu’un d’autre dans ta vie, c’est cela ? Tu as rencontré un autre homme à l’université ? » Il en resta bouche bée. Comment pouvait-il penser cela ? C’était faux, archi faux. Et même si cela avait été un temps soit peu vrai, Tomaso resterait l’homme qu’il a le plus aimé de toute sa vie, son premier et unique vrai amour. Il resterait toujours mieux que n’importe qui. Il s’efforcera de sourire gentiment, ne voulant pas paraître trop crispé. « Pas du tout, Tom’. Mes sentiments pour toi ont juste changé… Mais je tiens toujours à toi, je ne te laisserai jamais tomber. » Trois ans qu’ils étaient ensemble, certainement les trois meilleures années de sa vie. Il ne les oublierait jamais, et il n’oubliera jamais Tomaso. De toute manière, même maintenant qu’ils ne redevenaient plus qu’amis, et non amants, il ne comptait pas le laisser partir loin de lui. Comprenant qu’il avait besoin d’encaisser, il soupira et se dirigea vers la porte. « Je vais y aller… Mais jamais je ne te laisserai tomber, Tomaso. Tu es l’homme qui a marqué ma vie. » Et il s’en alla, essayant d’ignorer les sanglots de son meilleur ami.


Il rejetait les dernières vapeurs toxiques de sa philipp morris, quand il pénétra dans les couloirs de l’université, sous le regard de quasiment toute la population étudiante, bien décidé d’aller se chercher un café corsé. Il faisait comme si de rien était, mais il ne pouvait pas s’empêcher de se demander sans cesse à ce qu’il y avait de bien exceptionnel que d’ouvrir une porte et marcher sur un sol tout à fait ordinaire pour qu’on puisse le fixer ainsi. N’importe quoi. En même temps, on ne pouvait pas nier qu’il avait une certaine prestance, un charisme tout à fait unique. Plus il approchait de la cafétéria, soit sa destination finale, plus un vacarme retentissant arrivait à trouver son chemin jusqu’à ses sensibles oreilles. Il comprit rapidement qu’une bagarre se profilait, mais, à vrai dire, il n’en avait vraiment rien à foutre. Cela lui importait peu jusqu’au moment où il rentra dans la pièce en question et prit connaissance des deux fauteurs de troubles. Il ne réfléchit pas à deux fois et s’élança au milieu, séparant Tomaso et Fabio. Ce n’était pas dans son habitude, mais une colère noire le prit et il se mit à parler très fort, presque à hurler sur ses deux amis. En réalité, s’il était aussi en rage, c’est parce qu’il s’en voulait à peu à lui-même, tout en sachant qu’il n’avait pas vraiment quelque chose de mal. Les deux ne pouvaient pas se supporter, c’était vieux comme le monde, et pour couronner le tout, Raffaello n’avait fait qu’envenimer le tout en se rapprochant de Fabio. Tomaso l’aimait toujours, il le savait, bien qu’il agissait comme si de rien était, et se lier d’amitié avec un son « pire ennemi », si on pouvait dire… Surtout que depuis quelque temps, il sentait le besoin de se rapprocher encore plus de Fabio qu’il ne l’était déjà.

Félicitation petit guerrier, tu viens tout juste d'être validé par l'un de nos sublimes administrateur et tu peux désormais te balader sur tout le forum et commencer tes RPs.

Mais avant toute chose, voici les liens essentiels à la vie de ton personnage.

_ Obligatoire

† faire ta fiche de liens †

_ Facultatif

† faire ta fiche d'évolution †
† faire parti(e) d'un club †
† créer des scénarios †