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 C'était salement romantique ± Callino

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C. "Nino" Saltarelli
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MessageSujet: C'était salement romantique ± Callino   C'était salement romantique ± Callino EmptyVen 7 Mar - 22:05


C’est plus facile de tomber dans la drogue que d’affronter la vie, plus facile de piquer ce que vous avez envie que d’essayer de le gagner, plus facile de battre un enfant que de l’élever. L’amour par contre, ça demande des efforts, du courage. Calliopé & Nino

C'ÉTAIT SALEMENT ROMANTIQUE

La sonnerie stridente de mon réveil sonna, raisonnant comme l'alarme d'une mise à mort à travers la chambre. Hier soir, j'étais sorti. Tard. Peu être un peu trop. Et ce matin, il fallait aller en cours, il fallait se lever puis se préparer. J'avais beau être Nino Saltarelli, les lendemains de soirées ne m'ont jamais réussis. Seulement, je ne voulais pas commencer à sécher des cours. Malgré tout, c'était une chose à laquelle je donnais beaucoup d'importance. Et quand je posais un pied au sol, une seconde alarme se déclencha. Celle-ci ne s'appelait plus « Wake up babe » mais « One year Calli ». Comme un flash dans ma tête, comme un jet d'eau froide, comme une tarte aux pommes, la date me revient en esprit. Le sept mars. Bordel, que le temps pouvait passer vite. Calliopé et moi, un an que nous sommes ensemble à présent. Dans une relation libre, certes, mais dans un couple à la base solide. Enfin, c'est ce que j'espérais tous les jours. Vous me répondrez sans nul doute que je suis naïf de dire que notre couple est solide comme la pierre, et vous n'aurez pas tort. Mais après tout, pour rester autant de temps ensemble, pensez-vous que tout ne tient qu'à un fil ? Sur la pensée du joli sourire de ma poupée, la bonne humeur et la motivation était de la partie. Je repensais à cette fille joliment bien galbé qui m'avait embrassé, sans aucune retenue je l'avais touché sans penser une seule seconde à ma copine. Je suis un connard, je le sais. Peut-être un peu trop. En y repensant, ça ne me donne aucun remord. Elle peut faire ce qu'elle veut de son côté et je n'y peux rien si elle n'en profite pas, c'est son choix. Pas le mien. Et j'en profitais, un peu plus chaque jour que je passais également à ses côtés. Mais ce soir, c'était son soir. Plusieurs idées me viennent en tête pour rendre cette journée digne d'elle. De sa beauté. De son intelligence. D'être rayonnante un peu plus chaque jour à mes côtés. Calliopé, ça rime avec café. Mais je n'allais pas l'emmener là-bas pour nos un an. Non, à la place je cherchais sur internet le restaurant le plus cher, le plus somptueux. Ça lui ferait plaisir de se sentir comme une princesse, n'est-ce pas ? J'étais sûrement le plus gros salop dans sa vie, mais j'étais également le plus attentionné. Je ne dis jamais ce que je ressens pour elle, je me contente de le montrer grâce à des choses superflus. Et le message fonctionne la plupart du temps. Puis après avoir enregistré l'adresse du restaurant, j'appelais pour une réservation à mon nom. Je me contentais d'envoyer un message à ma belle lui ordonnant de se préparer ce soir. A côté de ça, j'allais l'éviter toute la journée, histoire de la rendre impatiente et envieuse de me voir. Je me fais désirer, après tout, je reste Nino.

La journée de cours était passée, j'avais pris soin d'acheter un joli cadeau coûteux à ma petite-amie. Il fallait bien que je dépense l'argent de mes parents, après tout, il en avait tellement qu'il reste là à pourrir dans un coin à la banque. Grâce à moi, il prend l'air. De plus, je fais marcher l'économie. Parfois, je me dis que je suis généreux avec les autres. Mais vous me taperez si je disais ça à longueur de journée. Puis dans ce costume à trois milles euros, j'attends ma belle dans une voiture hors de prix. Une lamborginie noire qui suscite toujours de regards. Au volant, je porte des lunettes de soleil qui ne me servent à rien parce que la nuit comme à tomber. Qu'importe. Et lorsque je la vois apparaître, vêtue comme une déesse, je ne peux m'empêcher de sourire. Elle est belle, elle me donne envie. Elle est bandante, Calli. Elle est belle comme elle est dangereuse. Elle est à moi, et c'est tout ce qui m'importe. Je l'accueille sans bouger de ma place, elle s'assoit à mes côtés et je l'embrasse d'un baiser furtif. Elle ne doit pas comprendre ce qu'il se passe, non. Le jeu. Je vois d'un coin de l'oeil que son visage ce fait triste. Pauvre petit ange. Mais je compte bien me rattraper, si elle savait. Je m'étais bien gardé de lui dire notre destination, souhaitant garder le mystère jusqu'au bout du chemin. Arrivé devant le restaurant, j'ai trouvé une place assez rapidement. Dans un mouvement sec, je sers le frein à main. Je n'adresse pas un regard à ma poupée avant de descendre du véhicule. Celle-ci ne bouge pas, peut-être effrayé par mon comportement froid et distant. Puis dans un élan qui ne me connaissait pas, j'ai ouvert la portière de Calliopé. Avec un sourire charmeur, je l'incite à prendre ma main pour descendre du véhicule. Je lui souffle un « Calli » lorsque celle-ci se tient enfin à mes côtés. Je l'attrape par la taille, j’enfouis mon nez dans le creux de son cou avant de l'effleurer du bout de mes lèvres. « T'es magnifique ma belle ».
(c) Bloody Storm



Dernière édition par C. "Nino" Saltarelli le Sam 8 Mar - 20:53, édité 1 fois
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Calliopé T. Bellini
Calliopé T. Bellini
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MessageSujet: Re: C'était salement romantique ± Callino   C'était salement romantique ± Callino EmptyVen 7 Mar - 23:17


Je t’aime à un tel point que ça me dévore... Je t’aime tellement, et je sais que tu m’aimes aussi. Je t’en prie, dis moi que tu m’aimes... Dis moi que tout ce qu’on s’est affligé, tous ces mensonges, toutes ces trahisons, toutes ces disputes avaient une raison d’être. Dis moi que c’était pas pour rien... Nino & Calliopé

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Encore une fois, tu n'avais pas énormément dormi. Pour la simple et bonne raison que les sélections pour les cheerleaders te prenaient tout temps et que tu avais bien du mal à convaincre ta petite soeur d'en faire partie. Pourtant, tu ne voulais pas n'importe qui en co-capitaine. Tu ne voulais pas de l'une de ses garces totalement refaite se complaisant en humiliant les autres. Non. Tu ne voulais pas de ça parce que ce genre de comportement te donnait envie de vomir. En fait, si tu avais été un tantinet plus violente tu aurais très certainement pris un malin plaisir à leur taper dessus. Mais comme cela ne faisait pas vraiment partit de ta personnalité tu te contentais de sourire en taisant le fait qu'elles pouvaient t'insupporter. En fait, tu te taisais sur pratiquement tout et tu te demandais bien comment les gens pouvaient balancer tout ce qu'ils avaient sur le coeur. Parce que t'en étais incapable. T'y arrivais pas. T'arrivais pas à tout dire. Alors tu te taisais et tu te laissais bouffer par tout ce qui te rongeait à l'intérieur. Triste vie. Triste reflet d'une personnalité ô combien inexistante. L'intrépide petite fille vivant d'adrénaline était désormais bien loin. Le manque d'amour, le manque d'attention, toutes ces petits choses avaient combinés une descente assez vertigineuse laissant place à une personne effacée et bien trop seule. Pourtant, l'argent, la popularité et les occupations ne manquaient pas mais, les mauvaises habitudes restent et prennent le pas sur tout ce qui aurait pu améliorer une vie si maussade. Ironie du sort, même en amour le bonheur semblait s'être éclipsé pour ne pas permettre un tant soit peu de gaieté. Accepter avait été peut être ta plus grosse erreur. Parce que tu savais très bien que tu n'étais pas capable de supporter ça et pourtant, une année c'était écoulée sans que tu ne mettes un terme à ce massacre. Par que le coeur à ses raisons que la raison ignore et tu t'étais décidément bien trop amouraché de ce bel italien légèrement trop imbu de sa personne. Il était tout ce que tu détestais et tu avais tout de même choisi de lui succomber ou plutôt, tu avais tout fais pour lui plaire. Et quand finalement, par comble de chance et aussi pour ton entrée triomphale dans l'équipe des meneuses de claque il avait posé les yeux sur toi, tu avais directement su que jamais tu ne pourrais l'avoir entièrement. Mais t'avais foncée, tête baissée. Stupidité devait être ton deuxième prénom. Ou naïveté. Ou une combinaison des deux. Quoi qu'il en soit, il fallait que tu règles les choses une bonne fois pour toute, tu ne serais plus capable de supporter la situation indéfiniment.

Le vibreur de ton téléphone semblable à un tremblement de terre te fit sortir de tes pensées et un léger sourire se dessina sur tes lèvres à la vu de l'expéditeur. Nino. Ton Nino. Et celui de temps d'autre aussi. Cela faisait bien longtemps que tu avais renoncée à parlez de vous en tant que couple. Parce que vous n'en étiez pas un. Pas dans ton monde. Il avait beau te bercer d'illusions et de belle phrase. Il avait beau t'offrir les plus beaux cadeau du monde. Tu ne demandais qu'une chose. Une chose qu'il était apparemment incapable de te donner. Sa fidélité. Tu répondais à l'affirmative à son message et sortait finalement de ta chambre prête à supporter la journée qui s'annonçait. Pourtant, à aucun moment tu ne fus vraiment présente. T'avais cherchais Nino partout et les rares fois ou tu l’apercevais, il disparaissait ensuite comme par magie. Comme s'il cherchait à t'éviter. Et aussi étrange que cela puisse paraître, même si tu ne portais plus d'espoir dans votre relation, aujourd'hui restait tout de même une date fétiche. Vos un an. C'est dépitée que tu finissais par rentrer chez toi avant de te rappeler de son message. Te préparer ? T'en avais pas tellement envie mais encore une fois, pour lui, pour le voir, tu faisais l'effort et te vêtissait de ta plus belle robe attendant désespérément sa venue. Tu devais faire pitié à voir, fébrile avec les mains moites comme une adolescente raide dingue de son premier amour. Mais c'était le jeu non ? Votre jeu. Un jeu ou tu sentais l'étau se resserrer de plus en plus comme un goût amer d’échec. Parce que oui, tu perdais. Tu n'étais que l'idiote qui avait trop cru à un amour qu'il n'était pas capable de te donner.  Ton regard scrutait la fenêtre et ton coeur manqua un battement quand tu vis la voiture s'arrêtait dans l'allée. La mine concentrée tu récupérais ton sac à main est descendait les escaliers pour le rejoindre dans la rue. Tu savais pas ce qu'il avait prévu, ni même pourquoi il jouait le grand jeu. Sûrement parce que tu avais du mal à imaginer qu'il puisse se rappeler de votre anniversaire mais, tu montais dans la voiture sans rien dire espérant que le silence beaucoup trop imposant finisse par être briser. Pourtant, seul un baiser furtif vint donner un semblant de tendresse et tout le reste du trajet se passa dans le silence le plus complet. Tu comprenais pas, tu te demandais si tu avais fais quelque chose de mal. Parce que c'était pas normal qu'il soit comme ça et quelque part, ça te faisait mal. T'étais pas prête à pleurer mais connaissant ton émotivité il ne devait certainement pas manquer grand chose.  

Un coup de frein à main un peu trop violent te fit sursauter et t'osais même pas bouger de ton siège. Tu le laissais descendre sans avoir aucune réaction. T'étais pas terrifiée mais simplement en pleine incompréhension. Des milliers de questions te traversait l'esprit et tu te demandais si pour la première fois depuis que vous étiez ensemble tu aurais le courage de lui dire ce que tu pensais. Il le fallait non ? Parce que ça ne pouvait plus durer. Tu devais lui imposer un choix et qu'importe si ça faisait mal. Parce qu'au final, c'était toi qui avait tout le temps mal pendant que lui profitais de tout le monde te faisant passer pour la plus profonde des idiotes. Tu prenais sa main en même temps qu'il te la tendait et descendait de la voiture frissonnant légèrement quand ses lèvres vinrent se poser dans mon coup. Aussi magnifique que les autres ? Le sarcasme n'était pas vraiment ton truc mais, t'avais besoin de ça. T'avais besoin de lui renvoyer en plein visage l'enfer quotidien que tu vivais. Est-ce que tu as déjà eu rien qu'une fois une once de respect pour moi Nino ? Est-ce qu'une seule fois dans cette putain de relation, t'as pensé à ce que je pouvais ressentir ?
(c) Bloody Storm



Dernière édition par Calliopé T. Bellini le Lun 10 Mar - 0:24, édité 1 fois
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C. "Nino" Saltarelli
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MessageSujet: Re: C'était salement romantique ± Callino   C'était salement romantique ± Callino EmptySam 8 Mar - 22:49


C’est plus facile de tomber dans la drogue que d’affronter la vie, plus facile de piquer ce que vous avez envie que d’essayer de le gagner, plus facile de battre un enfant que de l’élever. L’amour par contre, ça demande des efforts, du courage. Calliopé & Nino

C'ÉTAIT SALEMENT ROMANTIQUE

Le long du trajet se faisait en silence, j'entendais simplement la musique que j'avais mise un peu trop forte. Effectivement, celle-ci cachait le doux ronronnement du moteur pour laisser place à Gesaffelstein. L'électro dans les tympans, moi, ça me fait sourire. J'aime ce son, celui de l'électronique, ce son futuriste. Pour moi, c'est la musique de l'espoir. C'est le nouveau Gainsbourg, c'est la nouvelle Beyoncé. Un mélange de mélodie dramatique, les mots sont remplacés par des sons. Puis Beyoncé, pour sa célébrité, sa beauté. C'est ça, l'électro. Et moi, ça me fait sourire. Puis pendant que j'apprécie ce son plus qu'autre chose, mes doigts tapotent le volant. Je roule plutôt vite, comme à mon habitude. Après tout, j'ai une voiture bien plus puissante que toutes celles de vos vies réunies. Et ça me fait sourire, limite ça me ferait bander. Je sens l'atmosphère tendue, je sens Calli sous pression. Et ça se voit, le visage fermé, le visage triste. Pauvre petit ange. Je faisais exprès et pendant ce temps, elle devait se vexer. Ainsi, quand j'étais enfin hors du véhicule à l'accueillir dans mes bras qui ne demandaient que sa présence, je m'enivrais de son parfum exquis. Odeur pluviale teinté d'une floraison printanière. Le bout de mes doigts effleurèrent avec douceur le creux de ses reins, appréciant ce contact doux et chaleureux. Lorsqu'un compliment venait franchir mes lèvres ; lorsque sa voix raisonna comme un reproche sanglant ; mes sens se mirent à geler. A vrai dire, Nino ne l'avait pas vu arriver. Comme un aveugle qui se prend une claque. C'était comme un retour à la réalité pour un doux rêveur. Pour la première fois depuis un an, Calli avait dit le fond de sa pensée et le beau Saltarelli avait du mal à réaliser.

Tout d'abord, mon sang se glaça sur place. Un sueur froide s'empara de moi durant quelques secondes. Mes muscles se tendirent en quelques instants. Mon corps se redressa d'un geste mécanique. Mes doigts qui s'étaient crispés sur sa taille la désemprisonna. Le regard froid, la mâchoire contracté, je ne pouvais lui répondre. Pas maintenant, pas sans réflexion. Et durant ce moment, elle en profita pour m'achever un petit peu plus. Elle avait tout gâché, tout ce que je lui avais préparé. Avec ses mots, elle avait guillotiné notre soirée, notre dîner. D'une froideur à l'extrême, je fis un pas en arrière, la regardant de haut en bas avec une pointe d'amertume. C'était le marché, c'était le jeu. Notre marché. Notre jeu. Elle, elle avait accepté Calli. Pour rester autant de temps ensemble, c'était bien parce qu'elle n'avait jamais rien dit. Aucun reproche, pas une fois. Et ce soir, parce que ce n'était pas comme tous les autres, elle avait rompu son silence. A vrai dire, il n'était pas le bienvenue. Alors, lorsqu'elle eue finit son discours de pauvre gamine en détresse, je raclais ma gorge. Comment avait-elle pu penser que je ne faisais pas attention à elle ? Comment pouvait-elle imaginer ça une seule seconde ? Moi qui, durant une année entière, l'a couvert de cadeaux. Tout comme ce magnifique bracelet où était gravé « Callino », bien au chaud dans ma poche. Nos un an. Mais maintenant, elle était là se plaindre. Se plaindre des autres filles, des autres coups d'un soir. Elles ne comptent pas, elles n'ont jamais compté. Du divertissement, voilà ce qu'elles étaient. Cependant, Calli, c'était bien autre chose. C'était plus que ça, plus profond, plus sentimental. Et je pensais qu'elle comprenait, je pensais qu'elle était de ces filles qui acceptent et qui encaissent. Visiblement, je m'étais trompé. Peut-être que mes paroles dépassèrent ma pensée, peut-être que mes paroles allaient la blesser. Je l'espérais, je n'en doutais pas une seule seconde. Puis c'est sorti comme un coup de fusil. Une balle en plein coeur qui allait l'animer, l'envenimer. « Parfois, ta beauté n'arrive pas à les égaler » Le ton froid comme du marbre, je devenais de plus en plus tendu. Quelle triste erreur d'avoir parlé ce soir, Calli. Dans le fond, je t'aime, tu es la femme la plus importante pour moi. Et lorsque je dois te rassurer, je ne peux m'empêcher de dire le contraire. Je ne peux m'empêcher de te blesser, de te faire regretter. Mes paroles partent comme les flèches de robin des bois. Elles sont rapides et elles sont toujours bien tirées. « Qu'est-ce qui te prend Calliopé ? Putain, c'est quoi ton problème hein ? Dis-moi. Parce que là, tu pars dans des délires de gamine en détresse, tu parles comme une adolescente paumée qui veut faire un drame à la Disney Chanel ou aux comédies romantiques américaines. Tu crois vraiment que je ne t'ai jamais respecté ? » Peut-être que dans le fond Calli, t'as jamais compris tout ce que j'ai fait pour toi, tout le mal que je me suis donné. J'ai toujours eu cette devise, tu sais, les potes avant les putes. Sauf que t'es passé avant des potes, parce que tu n'étais pas une pute, encore moins ma pute. « Tu crois vraiment que je n'ai jamais fait attention à toi ? Tu penses que je suis un salop, hein, c'est ça ? T'as bien raison, après tout, j'en ai baisé des des dizaines de putes depuis qu'on est ensemble. Ça te fait mal, mais c'était notre accord. T'as accepté, alors pourquoi tu viens me le reprocher ? Va te faire niquer par d'autres mecs, vas-y, je t'en empêche pas. » En réalité, si t'allais en voir un autre, je pourrais pas le supporter. Je lui exploserais le crâne, parce que tu es ma poupée. Calliopé, ça rime avec bébé. T'es à moi, à personne d'autres. Et je te regarde dans les yeux, le regard qui respire la mort. Et toi, t'es là. T'es là devant moi, le regard apeuré. Je pourrais te prendre dans mes bras, mais je préfère encore reculer d'un pas. Et cette putain de distance entre nous, j'espère qu'elle te fait regretter tes mots. Je pense à ce que tu ressens, tout le temps. C'est ce qui me rend attractif, c'est pour ça que t'es encore avec moi. Parce que dans le fond, t'aimes ça.




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MessageSujet: Re: C'était salement romantique ± Callino   C'était salement romantique ± Callino EmptySam 8 Mar - 23:56


Je t’aime à un tel point que ça me dévore... Je t’aime tellement, et je sais que tu m’aimes aussi. Je t’en prie, dis moi que tu m’aimes... Dis moi que tout ce qu’on s’est affligé, tous ces mensonges, toutes ces trahisons, toutes ces disputes avaient une raison d’être. Dis moi que c’était pas pour rien... Nino & Calliopé

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Tes mots résonnaient froidement dans le silence de la nuit mais, pendant le temps de ta courte tirade tu n'avais pas osée affronter son regard. Au fond de toi, tu savais que tu n'aurais pas du le dire. Du moins pas ce soir. C'était vos un an. Un an que vous étiez ensemble. Un an que tu acceptais tout et il avait fallut que tu te décides à parler le soir de votre anniversaire. T'avais jamais aimée les drames. Tu voulais pas faire partie de ce genre de choses mais, tu étais à bout. Tu n'en pouvais plus. Tu n'arrivais plus à supporter le regard des autres. Les regards compatissants. Tu n'en pouvais plus d'entendre les chuchotements sur ton passage. Savoir que tout le monde te trouvais stupide d'accepter une relation comme celle-ci. Et puis tu méritais mieux non ? Beaucoup mieux qu'un type qui n'était pas capable de se contenter de toi. Bien sûr, tu n'étais pas parfaite. T'avais tes défauts. Des petits trucs qui pouvaient te rendre parfois insupportable mais.. Tu méritais mieux que ça. Mieux que d'être traitée comme une vulgaire pute. Parce que c'était l'impression que tu avais parfois. L'impression d'être une de ces pétasses sans aucun intérêt. Tu étais bien pour quelques instants mais tu ne suffisais pas. Tu ne lui avais jamais suffit. Et à force d'entendre les messes basses sur ton passage, t'avais finis par comprendre. Par comprendre qu'il n'avait pas le droit et c'était sûrement ça qui t'avais finalement décidée à livrer le fond de ta pensée. Parce que t'avais mal et y'avait rien de pire qu'une femme blessée. Pourtant, à aucun moment tu n'avais levée la voix. Parce que tu avais tout de même peur de le perdre et que tu ne voulais pas non plus aller trop loin. Et quelque part tu appréhendais sa réponse. Tu avais peur de ce qu'il pouvait te dire. Parce qu'il était Nino. Le mec sûr de lui, arrogant et prétentieux et que tu n'étais que Calli, la fille un peu trop gentille, un peu trop naïve qui n'avait jamais réellement su se défendre. T'appréhendais ces mots parce qu'au fond de toi, tu savais pertinemment que ce ne serait pas ceux que tu rêvais d'entendre. Il était bien trop fière pour ça. Et puis peut être que de toute manière il n'aurait aucune envie de te rassurer. Il ne l'avait jamais fait jusqu'à présent alors pourquoi cela changerait-il ? Tu jouais nerveusement avec une mèche de tes cheveux fixant mélancoliquement le sol. Soudainement, le par terre semblait capter toute ton attention comme si c'était la chose la plus magnifique au monde et pour rien au monde tu n'aurais relever le visage. Tu le sentais s'éloigner. Sans même le voir tu pouvais sentir la froideur qui émanait de chaque parcelle de sa peau. Tu avais frappée fort et tu le savais mais, au final, ce n'était rien comparé à tout ce que tu avais subis pour lui. A tout ce temps passer à l'attendre sans rien dire. A cette image de fille stupide que votre relation avait façonnée.

Puis il prenait finalement la paroles laissant ses mots te percuter de plein fouet. Parce que oui, ils te percutaient. Te blessais. Te rendais encore plus mal que ce que tu n'étais à la base. Tu les sentais éteindre en toi les dernières parcelles d'espoir que tu avais de sa réponse. Elle ne serait définitivement pas positive et les larmes te montaient aux yeux pendant que tu relevais enfin la tête. Tu voulais qu'il voit. Qu'il voit à quel point il avait pu te blesser à l'aide de cette simple petite phrase. Tu te sentais comme de la merde. Comme n'étant rien. Combien de fois tu avais doutée de toi. Combien de fois tu avais pensée qu'effectivement tu n'étais pas à la hauteur. Pas assez intelligente. Pas assez jolie. Pas assez bien pour lui. Mais à chaque instant tu essayais de te réconforter. Tu repassais en boucle dans ta tête vos souvenirs heureux et tu tentais de te persuader que tu étais bel et bien à la hauteur. Mais à travers ses mots glacial, il avait brisé le peu d'estime qu'il te restait encore. Pas assez jolie. Alors c'était ça le problème ? Tes traits n'étaient pas assez fin ? Pas assez à son goût ? Est-ce que tout les problèmes venaient seulement de ton physique pas assez parfait ? Une larme perla du coin de tes yeux qui s'étaient assombrit et tu inspirais profondément essayant de refouler les autres. Tu ne voulais pas paraître encore plus pathétique que ce que tu étais déjà. Tu tentais de garder un minimum la face même si ses mots semblaient être plus tranchants que des couteaux tout juste aiguisé. Me balancer que t'en a baisé des dizaines n'est aucunement du respect Cléandre. Alors oui, oui c'est moi qui est acceptée ça, et oui c'est de ma faute. Je suis stupide. Stupide parce que j'ai vraiment cru que tu finirais par changer. Mais c'est pas le cas hein ? Ça le sera probablement jamais. Est-ce qu'un seul jour tu as pensé que j'étais assez bien pour toi ? Rien qu'une fois ? La réponse était non. Tu le savais d'avance. Il n'avait pas besoin de répondre. Il ne ferait que détruire tes illusions un peu plus. Les larmes coulaient à flots sans que tu ne sois capable de les retenir. T'avais toujours été trop faible. T'avais jamais réussi à garder la face, face à des choses qui te blessaient. Et il t'avais blessée. Profondément meurtri même. Cette relation s'avérait plus destructrice qu'autre chose et s'il semblait pouvoir s'en contenter, toi, tu n'en avais plus le courage. Tu ne voulais plus être une seconde option. Tu pouvais trouver mieux. Trouver quelqu'un qui te respecterait. T'avais pas besoin de lui ou du moins, tu essayais de t'y accrocher. Croire qu'il n'était pas indispensable. Croire que tu pouvais être sans lui. Mais c'était faux. Si cela avait été le cas tu serais partie depuis déjà bien longtemps. Tu ne l'aurais jamais laissé t'utiliser de la sorte.

T'inspirais profondément l'air frais. Peut être pour te calmer un peu. Peut être pour ne pas dire des choses qui dépasseraient ta pensée. Mais quelque part, tu te sentais obligée de répondre. T'étais pas une soumise. Tu ne pouvais pas le laisser te bouffer aussi facilement. Tu lui avais tout donnée. Tout. Et il jouait avec toi comme si tu n'étais qu'une vulgaire poupée. Un vieux chiffon qu'on pouvait prendre puis jeter sans jamais s'en soucier. La solution c'est peut être pas que j'aille voir d'autres personnes mais plutôt que j'arrête de me faire niquer par toi, tu crois pas ? Je t'ai tout donnée Nino. Je t'aime plus que n'importe qui. Tellement que je t'ai laissée faire ce que tu voulais mais.. Je peux plus. Je t'aime à en devenir folle parfois et, toutes ces filles, j'ai envie de les tuer. J'peux plus. J'peux plus jouer comme ça. Je peux plus te laisser me détruire aussi facilement. Je t'aime bien plus que ce que tu peux imaginer. Je suis même sûre que personne ne t'aimera jamais autant que moi. Mais, est ce que je mérite vraiment ça ? Je mérite d'être une option ? Excuse moi de pas être aussi jolie que ce que tu voudrais. Excuse moi de ne pas être celle que tu aimerais assez pour arrêter. T'as pas le droit de faire comme si rien comptait. Putain mais je te hais. Et tu pleurais encore plus. Toujours plus. Parce que t'avais l'impression qu'on était en train de te broyer le coeur. Parce que c'était comme si on t'arrachais les tripes. T'avais mal. Bordel ce que tu avais mal.
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