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| tu me fais danser du bout des doigts | |
| Auteur | Message |
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Saffi della Robia
Date d'inscription : 07/03/2014
| Sujet: tu me fais danser du bout des doigts Ven 7 Mar - 22:34 | |
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serafina “ saffi ” della robbia | NOM † della Robbia PRÉNOM † Serafina SURNOMS † Saffi est déjà un surnom, personne n'utilise plus Serafina depuis des années, trop princesse, trop petite fille, trop sage, trop bizarre. Trop tout. Saffi devient parfois Saf' pour aller plus vite, jamais Fifi, par pitié ÂGE † vingt ans DATE DE NAISSANCE † 21/12/1993 LIEU DE NAISSANCE † Venise ORIGINES † hongroises, par sa maman, du reste italiennes NATIONALITÉ † italienne MÉTIER/ÉTUDES † en troisième année de journalisme et d'histoire de l'art, avec pour ambition de devenir critique d'art. elle est également membre du comité d'organisation ORIENTATION SEXUELLE † hétéro SITUATION AMOUREUSE † en couple AVATAR † adelaide kane CREDIT † teenagewolfconfessions pour la bannière, timeless pour l'avatar, dylanhoebryan pour les icons, alysscampanella @instagram pour la bannière
Saffi, c'est un monde entier. Un monde d'apparences, d'ombres, de mouvement. Ce que vous voyez, n'est que la moitié de ce qu'elle est brillante † têtue, déterminée † souriante † posée † ambitieuse † mystérieuse † dévouée † naturelle † sociable † créative † attentionnée † perfectionniste † Saffi c'est la fille que tout le monde connaît depuis toujours, celle qui sait même pas comment elle est devenue populaire, elle a toujours été comme ça † On la dit calme, douce et on la voit fêtarde, un peu délurée † Sa famille est plutôt riche, cela se voit sans qu'elle le montre, dans ses manières, dans ses habits. Jamais voyant, jamais mis en avant, mais toujours visible.. † Petite, elle avait l'habitude de jouer la princesse, ses copines étaient sa cour, le plus beau garçon de la classe était le prince. † En réalité, Saffi aime Star Wars, les séries américaines à deux balle, Hemingway, la bière, faire du bateau, courir, sauter, jouer † Elle n'est jamais fausse, ce sont les gens qui ne font pas attention à la moitié de ce qu'elle est. Ce qui est sur, c'est qu'elle ne lutte pas vraiment contre cette image, sans trop savoir pourquoi.. Après tout, ça a toujours été comme ça. † La musique classique, le jazz, mais aussi le métal. † Manger de la glace à la vanille, environ quatre fois son poids. † Lézarder devant la piscine l'été. † Elle mémorise facilement les choses, surtout le journal. Elle se rappelle des titres, de la photo, de la manchette, de la liste des faits divers, des mariages, des petites annonces même quand elle s'ennuie. † Son sens de l'organisation n'en finira pas de vous étonner. Son anniversaire est toujours la dernière fête avant Noël, souvent mieux que Noël. † Elle fait de la voile avec son père très souvent. † Elle boit beaucoup. † Elle danse beaucoup. † Elle a des airs de poupée, mais déteste ça. † Elle connaît presque tout le monde à la fac, au moins de vue mais elle retient les prénoms très vite. † Saffi c'est la fille que tout le monde veut toujours sur sa liste pendant les campagnes, parce qu'elle adoucit l'image, qu'elle est gentille avec tout le monde et que tout le monde l'aime bien sans se sentir menacé. † Petite elle faisait de la danse, du piano, du tennis et de la gymnastique avec ses copines. Mais elle adore l'athlétisme, les sports de combats et la guitare. † Elle prend une nouvelle langue en cours à chaque semestre. Elle est plus ou moins polyglotte. |
Tell me something i don't know 01. Si je te dis popularité tu me réponds ? :
02. Au niveau de l'échelle social, t'en es où ? :
03. Plutôt soirée alcoolisée ou soirée télé :
04. Et sinon, ton plat préférée, c'est quoi ? :
in real life @change your life, toute reproduction est interdite
Dernière édition par Saffi della Robia le Sam 8 Mar - 2:09, édité 4 fois |
| | | Saffi della Robia
Date d'inscription : 07/03/2014
| Sujet: Re: tu me fais danser du bout des doigts Ven 7 Mar - 22:35 | |
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daddy's gonna buy you a mocking bird
1. Home is where the fridge isJe me souviens plus vraiment. Il faut dire que j'étais si petite, haute comme trois pommes. Je vois encore des coins de fenêtres, des petits regards furtifs sur les carreaux impeccables, soulever les rideaux sans en avoir l'air. J'ai attendu des heures sans en avoir l'air. J'ai marché sur la pointe des pieds longtemps après avoir passé l'heure d'aller se coucher. Je me souviens plus vraiment.. mais je crois pas vraiment avoir trouvé une réponse, même pas un ombre. Rien. L'allée devant la maison est restée désespérément vide. La voiture de mon père implacablement garée dans l'allée, juste derrière sa moto noire et à côté de la moto rouge. Je sais pas pourquoi il range jamais ses véhicules dans le garage. C'est un peu comme la cuisine et la penderie, le genre de pièce dont on se sert presque jamais. La cuisine regorge de placard que j'ai jamais ouverts, à part quand on perd les ciseaux pour ouvrir la pizza. Ou quand il faut expliquer à la cuisinière comment on range nos courses (les choses moches derrière, les paquets mignons devant, les sachets de bonbons, en évidence). Et la penderie, en fait mes fringues quittent rarement le sol de ma chambre. Du coup, la penderie devient un genre d'annexe de ma bibliothèque, j'y range mes cours, les bouquins dont je veux plus, les choses que je veux pas voir. C'est là que j'ai rangé les boites. Les fameuses boites. J'ai attendu des heures entières, en cachette de mon père. Des heures perdues qu'on me rendra jamais, à attendre que ma mère revienne. Je sais pas pourquoi, mais quand on est gosse, on n'arrive pas à comprendre ce genre de trucs : quand une grande personne ferme la porte sans regarder en arrière, c'est qu'elle va pas revenir. Une fois que j'ai eu compris ça, je savais déjà parler français presque couramment, compter, lacer mes chaussures et embrasser les garçons. Une fois que j'ai eu compris, j'ai rangé toutes les photos, tous les souvenirs dans des boites. De jolies boites avec des grosses fleurs dessus, le genre de trucs hyper déco dont mes amies raffolent mais qui me donnent de l'urticaire. Papa m'a aidé un peu. J'ai jamais su s'il approuvait ou pas. Un des seuls sujets qu'on aborde jamais. Ma mère a quitté la maison quand j'avais six ans, ou peut-être sept. J'ai oublié pratiquement tout ce qui s'était passé cette année là. Je peux réciter l'alphabet dans une vingtaine de langues, je me souviens presque toujours des titres de tous les articles du journal, j'ai jamais oublié l'anniversaire de mes amies, même de gens que je connais à peine ou que j'aime pas. Mais, ça, pas moyen. En fermant les yeux, tout ce dont je me rappelle ce sont les immenses valises, du style Vuitton. Et les penderies vides. Désespérément vide. Ma mère, Lelia, nous envoie des cartes à Papa et moi, pour Noël, les anniversaires, pour le Carnaval, quand elle est en Egypte ou Trifouilly-les-Oies. Elle est, ou était ?, mannequin. On répond jamais à ses cartes. J'encaisse jamais les chèques, je jette systématiquement les cadeaux, ou alors je les donne à mes petites sœurs. La plupart des choses qu'elle envoie coûtent très cher, alors j'appelle une quelconque association caritative pour m'en débarrasser. Depuis que je suis petite, il n'y a que papa et moi. La maison est beaucoup trop grande pour nous deux. Y a genre trois chambres qui voient jamais personne, peut-être un peu moins quand les petites viennent nous rendre visite. Pour se retrouver, on a failli mettre des haut parleurs dans chaque pièce, comme au supermarché. Finalement, j'ai appris à hurler très fort. On a chacun notre bureau, cote à cote. Une vraie fille à papa. Comme la plupart des filles que j'ai fréquenté au primaire et collège, dans le genre d'école huppées où tout le monde porte les cheveux au niveau des épaules et où s'épiler les sourcils est nécessaire dès l'âge de neuf ans. Sauf que je m'entends réellement bien avec mon père. Il m'a eu assez jeune, du coup, c'est un peu comme avoir un grand frère à la maison. Sauf que mon grand frère à moi possède de nombreuses usines, part souvent en déplacement et vit dans une villa magnifique juste en dehors du centre ville de Venise. On a une piscine. À un moment on voulait en faire une deuxième, mais mon père a craqué pour une guitare. Genre dédicacée par jenesaisqui. J'ai fréquenté les meilleures écoles grâce à tout ça, je sais identifier les douze couverts qui ornent les assiettes dans les grands diners, je peux réciter le nom de tous les grands couturiers par ordre alphabétique, très vite et même à l'envers. Sauf en étant bourrée, bien sur. Mon père est un type bien. Je sais pas spécialement ce qu'il fait dans la vie, un métier compliqué qui ne lui laisse pas beaucoup de temps. Il est jamais venu aux spectacles de fin d'année, aux ballets, aux remises des diplômes. Ça m'est égal, il était là pour les moments importants. Quand j'ai rompu pour la première fois avec X, quand je me suis cassée la jambe en essayant de faire de la luge dans les escaliers, quand j'ai descendu les vieilles bouteilles de whisky, quand il a fallu m'initier à la guitare, me donner des cours de français ou m'expliquer comment survivre au lycée. Saffi della Robbia est une vraie fille à papa. Gâtée, même pourrie, pour compenser une mère qui n'a pas supportée le fardeau d'une mioche trop bruyante, trop sale, trop humide. Elle avait le choix entre me filer à une nourrice ou partir. La suite je la connais. Depuis, mon père n'a jamais vraiment refait sa vie. On plaisante toujours en disant qu'il pourrait épouser autant de femmes qu'on a de chambres d'amis, ça ferait du monde à la maison. Il l'a fait, en parti. Il s'est remarié plusieurs fois, trois ou quatre. Il est sorti avec des milliers d'autres mannequins, actrices, starlettes, serveuses ou assistante maquilleuse. Il a même récupéré deux autres gamines en cours de route. Deux demi soeurs que j'ai détesté et adoré selon les périodes de ma vie. Entre douze et treize ans, phase rebelle, je déteste tout le monde. Après, le tout se tasse un peu. Elles ne vivent pas tout le temps à la maison, elles ont encore la poisse de devoir voir leurs mères.. Pas de chance. Du coup, je n'ai pas déménagé en entrant à la fac. Pourquoi renoncer à un bureau, une chambre et une penderie de la taille d'un studio ? Sans compter la piscine, la moto qu'on peut piquer de temps en temps, les dimanches à faire semblant de réparer les voitures, les plongeons dans la piscine toute l'année. Ma maison ressemble à un immense décor de théâtre. Paradoxalement, c'est le seul endroit où je peux être moi-même. Dans toutes mes contradictions. 2. Déjeuner en paix« Qu'est-ce que tu fais poupée ? » La voix de Leo me fait à peine sursauter. Je souris. Il a sa petite voix de souris, petite voix endormie. Je sens qu'il se frotte les yeux, le drap bouge un peu. Un froissement plus tard et il m'attire contre lui. Je ne résiste pas longtemps avant de tomber dans ses bras, lâchant mes feuilles et crayons pour me réfugier à l’abri entre ses mains. Elles sont grandes, toujours tièdes et un peu sèches. Je me souviens encore du moment où nos doigts faisaient encore la même taille. C'était il y a des siècles j'ai l'impression, maintenant il a des mains de géants. Mais des lèvres toujours aussi douces, des baisers toujours aussi parfaits. « Léo ? » Je prends ma voix de petite fille. Celle qui s'accompagne toujours de bisou sur la joue et d'un petit coup de tête dans le cou. « Tu me fais un caféééé ? » Je ne le vois pas, mais j'entends son sourire. Un souffle imperceptible, mais je l'entends. Il se glisse doucement hors des draps, sans prendre la peine de s'habiller maintenant qu'il habite dans son propre appartement, on peut en profiter. En attendant mon café, noir, sans sucre et probablement sans eau aussi, je récupère mes affaires éparpillées dans le lit immense. Un bloc de feuilles sur le genou, un vieux crayon au coin de la bouche, je réfléchis à mon prochain article pour le journal, une critique sur les expositions d'art contemporain. Je jette un coup d'œil paresseux par la fenêtre. À travers les rideaux, la ville semble couverte d'un énorme nuage blanc. Venise est paradisiaque à cette époque de l'année. Leo rentre dans la chambre sans un bruit. Je bois le café sans m'en rendre compte, je sens à peine ses doigts qui jouent avec mes cheveux. De temps en temps, mes mains abandonnent les feuilles pour frôler sa peau. Il est là. Leo et moi sommes ensemble depuis toujours. Une éternité même selon ma meilleure amie. Quelque chose comme le collège, on avait quatorze ans la première fois qu'on a fermé la porte de la salle de bain à clé pour s'embrasser sur le rebord de l'évier. Depuis, on ne s'est pas vraiment quitté. Pas vraiment parce que régulièrement Léo et moi rompons dans une sorte de grande dispute digne d'une tragédie grecque. Presque immanquablement, Leo se tape une de ses amies d'enfance et je finis dans les bras d'un étudiant en droit. C'est aussi le moment de l'année où les filles vont le plus chez le coiffeur. L'annonce se répand comme une traînée de poudre : Leo, le magnifique et l'inaccessible Leo est enfin libre! Malheureusement, leur joie est souvent de courte de durée puisque nous finissons toujours par recoller les morceaux. Leo a toujours été là. J'ai des tas de choses à lui reprocher, peut-être même que je l'aime pas, sûrement même. Mais la question ne se pose même plus. Nous recevons les même invitations, les gens viennent toujours demander si Saffi et Leo viennent samedi, si Saffi et Leo sont revenus de leur week-end à Londres, si Saffi et Leo sont chez eux (quand bien même on n'a jamais habité ensemble). Saffi et Leo, la paire qu'on ne peut pas rompre. Leo est une habitude, mon habitude. Leo c'est comme un pull confortable qu'on porte le dimanche: il ne nous va pas vraiment, il n'est pas à notre taille, il pique un peu, mais vous le portez quand même. Parce qu'il est là et qu'il est pratique. Leo est infidèle, jaloux, difficile. Mais il m'emmène toujours dans un restaurant nul pour mon anniversaire, de sorte qu'on peut passer la soirée à se moquer de tout et de tout le monde, il passe ses dimanches après-midi avec mon père pour lui faire plaisir, de temps en temps il va même chercher mes soeurs chez leur mère parce que j'ai pas le temps. Leo c'est ma plus mauvaise habitude. Leo c'est facile, les autres, ça fait peur. Les autres c'est comme se jeter dans le vide sans parachute. C'est prendre des risques, fendre sa carapace, révéler ses failles. Or, j'ai peur de vide: c'est angoissant, ça vous coupe le souffle. 3. Wasting my young years « Saffi, tu veux bien re-calculer le budget pour la fête ? Je sais plus si Cleo a compté la déco ou pas.. Sérieux on peut compter sur personne! » « Hey Saffi-jolie, tu veux bien dire sur Facebook que tu viens à la fête fluo de samedi ? Si tu viens, y a plein de gens qui viendront. » « Saff'! Allez ramène ton petit sourire et tes petites fesses Carven, t'as promis de faire un discours pour soutenir ma campagne de président des élèves, faut qu'on répète. » « Vous avez, deux nouveaux messages. Aujourd'hui à 15h04: Saffi c'est moi, heu tu sais Mike, je sais que heu, 'fin, tu vas sûrement à la soirée d'automne avec ton copain, mais heu, au cas où, 'fin, je suis encore libre tu vois.. Bon, on se voit au cours de typo'. Ciao! Aujourd'hui à 15h30: Saff, je sais que t'es overbookée mais faut vraiment que je te parle. J'ai appelé chez ton père, il m'a dit que t'étais sûrement à la fac mais je te trouve pas. RDV au foyer à 16h. Urgent! » Je pousse un soupir, et regarde ma montre. 16h15. Je pourrais courir à l'autre bout du campus et arriver les joues rouges devant mon amie, Y. Je pourrais. Mais j'ai encore le temps de prendre un café à la machine en passant, de déposer mon devoir d'économie et de dire bonjour à tous les élèves que je croise. Elle attendra. La plupart des gens m'attendent. Je sais même pas pourquoi. Moi, je les attends jamais. Pas que je le fasse exprès, juste qu'il y a toujours une autre personne qui finit de me détourner de la première. La fac me prend toute mon énergie. Heureusement, j'ai compris l'utilité de l'anti-cerne depuis longtemps (grandir sans mère à quelques inconvénients, le cacher avec ses amies blondes est très pratique!) Il faut assumer la tonne de matières que j'ai choisi de prendre à chaque semestre, le comité d'organisation, les fêtes, les rendez-vous, les stages dans les magazines, les repas d'affaires plus-ou-moins-mondains de mon père, ne pas oublier mes petites sœurs, mes amies du lycée, mon copain, le mec du club de danse qui a besoin d'un CD que j'avais acheté en 2004. Ah et ce semestre je commence le russe. Je sais toujours pas franchement aligner deux mots en chinois mais tant pis. J'irais certainement pendant les vacances avec une mini della Robbia et je parlerais beaucoup mieux. J'aime bien cette vie. Rendre service à la plupart des gens, porter de jolis vêtements, qu'on me mette toujours au centre dans les photos de groupe, que ma liste d'amis sur les réseaux sociaux soit toujours en train de gonfler. Je fais de mon mieux pour me souvenir de tout le monde, pour régler les conflits, pour en aider quelques uns au passage. C'est vrai, je traîne toujours avec ces gens que je connais depuis toujours et qui n'ont certainement pas grandis en collectionnant les tickets de réduc' pour le supermarché. C'est vrai que mes amis sont beaux, bien brushés, mais ce sont mes amis depuis toujours. Enfin je crois. Je ne suis pas complètement comme eux, j'aime vraiment aller à l'école, je n'ai rien contre les élèves boursiers et je sais qu'il existe une vie où porter des chaussures plates deux jours de suite n'annonce pas une fin du monde imminente. Néanmoins, je ne suis pas complètement à l'opposé de ce qu'ils sont. Je porte les même vêtements et j'aime ça, je ne dis pas en public que j'ai fait du karaté quand j'avais quatorze ans ni que j'ai plus de CD de Metallica quand de musique électronique. Je vais dans leurs soirées, c'est même moi qui en organise la plupart. Parfois j'ai un peu l'impression de jouer les funambules. En équilibre, à deux doigts de tomber dans le vide. Lorsque les vacances arrivent, je peux passer des jours à dormir pour récupérer de toutes les nuits blanches du semestre. Toujours au bord du surmenage. Toujours à deux doigts d'exploser et de leur dire: non je n'aime pas les brunchs du dimanche au champagne ou devoir renouveler ma garde robe trois fois par mois, et oui je le fais juste pour faire plaisir à tout le monde. C'est vrai aussi que parfois je surprends des sourcils qui se lèvent quand je parle de moto avec un étudiant en mécanique, ou quand je parle à ma voisine de classe du dernier épisode de Community. Mais bien élevés, ces sourcils retournent toujours sagement à leur place. Je suis du même monde, mon allure mère Théresé et multi-culture ne peut pas effacer ce genre de chose. Quelque part, ça ne fait que renforcer mon intérêt stratégique. Avoir Saffi dans sa poche, c'est déjà gagné pour remplir la soirée de samedi. Je devrais faire graver ça sur ma tombe. Cause du décès ? "Elle essayait de satisfaire tout le monde, elle a oublié que manger de la pizza maintient en vie."
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@change your life, toute reproduction est interdite Si mon bébé Saffi vous inspire pour des liens avant la fin, viendeeez, ça m'aidera à construire ma fiche
Dernière édition par Saffi della Robia le Sam 8 Mar - 2:06, édité 6 fois |
| | | Calliopé T. Bellini
Date d'inscription : 03/03/2014
| Sujet: Re: tu me fais danser du bout des doigts Ven 7 Mar - 22:40 | |
| Bienvenue et bon courage pour ta fiche Si tu as la moindre question n'hésite pas, on est comme des superwomans et on sera là pour te secourir Et pour le code, j'avoue qu'on joue un peu avec vos nerfs :siffle:Mais si tu lis attentivement du début à la fin tu devrais le trouver sans problème Edit : Je veux bien un lien mais je sais pas quoi |
| | | C. "Nino" Saltarelli
Date d'inscription : 03/03/2014
| | | | Saffi della Robia
Date d'inscription : 07/03/2014
| Sujet: Re: tu me fais danser du bout des doigts Ven 7 Mar - 22:46 | |
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| | | C. "Nino" Saltarelli
Date d'inscription : 03/03/2014
| Sujet: Re: tu me fais danser du bout des doigts Ven 7 Mar - 22:48 | |
| Il n'y a plus de code du tout là. Et dis-moi, ton pseudo c'est en rapport avec la musique de Air ? |
| | | Saffi della Robia
Date d'inscription : 07/03/2014
| Sujet: Re: tu me fais danser du bout des doigts Ven 7 Mar - 23:03 | |
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| | | C. "Nino" Saltarelli
Date d'inscription : 03/03/2014
| Sujet: Re: tu me fais danser du bout des doigts Ven 7 Mar - 23:06 | |
| Voilà, je t'ai validé le bon code. J'aime trop trop trop cette chanson aussi. J'aime tes goûts musicaux. |
| | | Calliopé T. Bellini
Date d'inscription : 03/03/2014
| Sujet: Re: tu me fais danser du bout des doigts Ven 7 Mar - 23:23 | |
| Yup, je viendrais jeter des coups d'oeil alors, jusqu'à ce que l'idée la plus génialissime de tout les temps me traverse l'esprit. je suis une déesse |
| | | Saffi della Robia
Date d'inscription : 07/03/2014
| Sujet: Re: tu me fais danser du bout des doigts Ven 7 Mar - 23:26 | |
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| | | Calliopé T. Bellini
Date d'inscription : 03/03/2014
| Sujet: Re: tu me fais danser du bout des doigts Ven 7 Mar - 23:36 | |
| ça s'apprend pas, c'est de naissance tu vois ? J'ai une classe inégalable Ok je vais me pendre. |
| | | Saffi della Robia
Date d'inscription : 07/03/2014
| | | | Calliopé T. Bellini
Date d'inscription : 03/03/2014
| Sujet: Re: tu me fais danser du bout des doigts Sam 8 Mar - 0:00 | |
| NAAAAAAAON. Ok ok, je t'apprendrais mais ne dis plus jamais ça |
| | | Saffi della Robia
Date d'inscription : 07/03/2014
| Sujet: Re: tu me fais danser du bout des doigts Sam 8 Mar - 1:03 | |
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| | | Azzura Bellini
Date d'inscription : 01/03/2014
| Sujet: Re: tu me fais danser du bout des doigts Sam 8 Mar - 9:05 | |
| BIENVENUE, QUEL CHOIX D'AVATAR mon dieu ton histoire, tu écris magnifiquement bien j'adore tu rejoins avec plaisir les swagger jagger tu es validé(e) !
@change your life, toute reproduction est interdite |
| | | Saffi della Robia
Date d'inscription : 07/03/2014
| Sujet: Re: tu me fais danser du bout des doigts Sam 8 Mar - 11:10 | |
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| | | Contenu sponsorisé | Sujet: Re: tu me fais danser du bout des doigts | |
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| | | | tu me fais danser du bout des doigts | |
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