Viens, on fait des bébés pandas et on se barre en Alaska ! + Calliopé & Charlie
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L. Charlie Hartfields
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Sujet: Viens, on fait des bébés pandas et on se barre en Alaska ! + Calliopé & Charlie Dim 9 Mar - 21:10
Tu sais ce que c'est une meilleure amie ? C'est le genre de personne à qui tu dis tout, à qui tu confies tout, avec qui tu passes tes journées, avec qui tu as les plus gros fous rires. Sans, tu ne peux pas vivre.Callipé & Charlie
AND AT THIS MOMENT, I SWEAR, WE WERE INFINITE.
Tu vérifiais le contenu de ton sac à main Chanel quand ton portable sonna. Il était dans la pièce à côté et tu courus pour aller voir le texto. Histoire de faire genre ‘ouais, ouais, moi j’ai une vie sociale, vous voyez’. Regardant l’expéditeur du message, tu eus un sourire déçu. Ta vie sociale se résumait-elle à ta mère qui te demandait s’il restait du lait ? Non, bien sûr que non. Tu étais Charlie Hartfields, tu étais populaire et tu étais bonne. Point barre, t’avais plein d’amis, ‘fallait pas croire. Qui plus est, tu étais la capitaine du club de photo et ça, c’était juste trop magnifique. Y’avait pas à dire, c’était un rêve qui se réalisait. Néanmoins, le club n’était pas ta préoccupation première en ce moment précis. Il était 14h47, tu devais vérifier ton sac et ça, c’était quand même foutrement important. Tu fis glisser ton portable dans la poche avant, histoire de ne pas l’oublier, cela aurait été embêtant. Portefeuille avec plein de billets dedans ? Fait. Pince à épiler ? C’est bon. Pourquoi une pince à épiler ? Eh bien… C’est-à-dire que… Rôh ! je t’emmerde, ça sert toujours les pinces à épiler. Rouge à lèvres et mascara ? Mis. Tu pris ton manteau et sortis de chez-toi, appelas un taxi et montas dedans. Direction les boutiques de San Marco !
Tu avais rendez-vous avec ta meilleure amie. Calliopé Bellini, la belle cheerleader que tout le monde connaissait. Cette meuf, tu l’aimais grave. C’était ton bébé panda à toi. Tu la voyais tous les jours avec votre bande de potes mais vos sorties à deux, c’était différent. Il n’y avait plus de clichés, aucune réputation à tenir, vous étiez toutes les deux, vous étiez vous. Tu aimais tellement ces après-midi totalement délirantes. C’était parmi les moments que tu préférais à Venise, même. Vivre sans Calli, c’était un peu comme vivre sans une partie de toi. Alors quand le taxi s’arrêta, tu le remercias, lui tendis son fric et tu t’en allas vite rejoindre ta meilleure amie. Arrivée au lieu de rendez-vous, tu te rendis compte qu’il était 14h58. Et une constatation fabuleuse te vint alors à l’esprit : tu étais en avance. C’était tellement rare que tu pouvais te permettre de l’attendre un peu. Elle arriva quelques secondes plus tard et le sourire éclatant que tu lui fis voulait tout dire. Elle était ravissante, comme toujours. Être à côté d’elle, c’était se sentir comme une grosse vache qui pétait à longueur de journée. Oh, il t’arrive te péter, bien évidement. Tu es humaine, aux dernières nouvelles. Mais bon, tu ne le fais pas en public, quoi. Tu le fais tranquille chez toi, avec ton petit frère, devant une série débile et avec une pizza dans les mains. Là, tu pètes tranquilou bilou. « MON BEBE D’AMOUUUUR ! » Oui, cette folle qui crie pour aller faire un énorme câlin à une bombe, c’est bien toi.
(c) Bloody Storm
Dernière édition par L. Charlie Hartfields le Jeu 13 Mar - 17:03, édité 1 fois
Calliopé T. Bellini
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Sujet: Re: Viens, on fait des bébés pandas et on se barre en Alaska ! + Calliopé & Charlie Lun 10 Mar - 2:37
Tu ignores le vide devant toi, les vertiges et la peur tu connais pas... Seule au milieu des loups, tu t'enfonces au bord des précipices. Dans la cité perdue, au travers de la nuit, toi tu vas bien. En travers la douleur et la mélancolie, tout ira bien. Charlie & Calliopé
I JUST NEED HER
Le tic tac incessant de la pendule t'arracha un soupir et tu te décida à jeter un coup d'oeil à l'heure. 14h12. Bordel. Comment avais-tu pu te mettre tellement en retard ? C'était pourtant pas dans tes habitudes. T'avais beau être Calliopé, capitaine des cheerleader et fille la plus populaire tu détestais être en retard. D'un mouvement brusque tu te redressais et avaler le reste de ton café froid tout en courant à travers la pièce pour rassembler tes affaires. Portable, clef, carte bleu. Tout était là, et tu partais en courant tel une tornade avant de te rendre compte de ton oubli. Parce que oui, après réflexions, mettre des chaussures c'était bien. Et il avait fallut qu'un caillou se plante sous ton pied et que tu hurles de douleur pour te rendre compte que t'étais totalement à l'ouest. Tu savais même plus pourquoi tu semblais tellement paumée aujourd'hui. Enfin, si mais, t'avais du mal à comprendre comment les choses avaient pu autant déraper. Nino était comme d'habitude la source de tes problèmes et au lieu de fêter convenablement vos un an de couple la veille, t'avais finis par balancer tout ce qui ne te convenais pas. Autant dire que ce n'était pas vraiment passé. Vous vous étiez pris la tête, le ton avait monté. Du moins, de son côté. Parce que comme à ton habitude, tu t'étais pas vraiment défendu et tu l'avais laissé te foutre plus bas que terre et même encore maintenant tu pouvais sentir les ravages que ça avait fait sur toi.
Tu poussais un nouveau soupir et repartait finalement de chez toi, bien décidée à te changer les idées. Et quoi de mieux qu'une journée avec sa meilleure amie pour ça ? Charlie, c'était un soleil à elle toute seule. Le genre de personne qui pouvait illuminer la vie de n'importe qui simplement avec son sourire. Le genre de personne tellement magnifique que les gens pourraient se battre pour qu'elle leur accorde un zeste d'attention. Et en y réfléchissant bien, tu étais tout simplement incapable de te passer d'elle. Parce qu'elle était parfaite et que votre duo avait toujours sonné comme une évidence. Cette pensée te donnait finalement le sourire et tu pressais un peu plus le pas pour la rejoindre à San Marco. Les folies dépensières ça calmait toujours quelque peu les peines de cœur et t'étais prête à dépenser plus que nécessaire. De toute manière, ce n'était pas l'argent qui manquait. Un bref coup d’œil à ta montre te permit de constater que finalement, tu ne serais pas vraiment en retard. « MON BEBE D’AMOUUUUR ! » Tout les regards c'étaient très certainement tourné vers vous si tu prenais en compte le peu de discrétion dont elle faisait preuve mais, t'avais fini par prendre l'habitude. Charlie n'était pas du genre discrète et invisible. Bien au contraire. Elle était même ton opposé sur ce trait là mais, tu l'aimais ainsi. Aussi folle et délurée puisse t-elle être. Et ça avait permit de te déclencher des fou-rires plus d'une fois. Clairement, tu ne pouvais pas te passer de cette fille au cheveux de feu. Elle était comme ton âme soeur tout en restant dans l'amitié. Crie plus fort amour, je crois que personne ne t'a entendu. Tu souriais avant de rire doucement. Bien sûr, tu plaisantais mais avec Charlie, tu pouvais t'attendre à tout.
(c) Bloody Storm
L. Charlie Hartfields
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Sujet: Re: Viens, on fait des bébés pandas et on se barre en Alaska ! + Calliopé & Charlie Jeu 13 Mar - 17:44
Tu sais ce que c'est une meilleure amie ? C'est le genre de personne à qui tu dis tout, à qui tu confies tout, avec qui tu passes tes journées, avec qui tu as les plus gros fous rires. Sans, tu ne peux pas vivre.Callipé & Charlie
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Faire les boutiques, c'était bien. Tu adorais ça et tout le monde le savait. Qui n'avait jamais croisé Charlie Hartfields dans un énorme centre commercial, une dizaine de sacs portant le nom de marques luxueuses accrochés à tes deux coudes ? Et puis, quand tu revenais à Bradley le lundi suivant et que tu avais un tout nouvel assortiment d'habits, on savait que tu avais emprunté la carte de crédit de ta mère. Certaines étaient jalouses, d'autres admiraient tes fringues. Toi tu t'en foutais, tu pouvais mettre des trucs pas forcément à la mode tant que tu aimais, cela t'allait. Mais vu que ta mère te laissait faire, tu ne te privais pas le moins du monde. En même temps, elle avait tout de même plein de fric, elle pouvait bien te laisser faire les magasins autant que tu voulais. Puis, tu étais sa fille chérie. Sa petite fille à elle. Tu avais abandonné ton père et ta sœur pour venir habiter avec elle dans un pays inconnu. Elle te devait bien quelques petits services. Et puis, elle avait été mannequin et elle était maintenant styliste. Tu n'allais pas plaindre le salaire qu'elle gagnait. Et puis, tu n'achetais pas du Chanel et du Dior tous les jours. Fallait pas non plus exagérer. Tu profitais mais tu étais en même temps un peu responsable. Si tu défonçais la compte en banque de ta mère, tu ne pourrais plus manger comme tu le voudrais. Ton père vous aurait prêté de l'argent mais te gaver de chocolat toute la journée, cela aurait été un peu plus compliqué. Enfin bref, tout ça pour dire que quand tu faisais du shopping, tu le faisais pour de vrai. A réfléchir, tu préférais vingt fois plus bouffer que faire du lèche-vitrine. Mais manger, c'était spécial pour toi. Tu passais ta vie à le faire.
Calliopé était une des filles les plus belles que tu connaissais. Et c'était ta meilleure amie, accessoirement. Le genre de personne sans qui tu ne peux pas vivre. Parfois, tu te demandais pourquoi elle t'avait choisi à toi. Certes, tu n'étais pas super moche ni désagréable. Mais tu n'étais pas non plus la fille la plus parfaite, la plus cheerleader, la plus... Enfin, la liste était bien longue. Mais une chose était sûre, tu étais complètement tarée. Mais genre bien tarée. Tu pouvais parler de pandas ou de licornes quand tu t'ennuyais. Tu pensais à la bouffe toute la journée et la nuit venue tu te posais des questions que tu disais existentielles. Bref, la mierda quoi. Calli pouvait dire tout ce qu'elle voulait, tu savais que tu pouvais tout prendre bien. Enfin, peut-être pas tout tout tout, mais la majorité des choses. "Crie plus fort amour, je crois que personne ne t'a entendu." te dit-elle. Il fallait le prendre bien, tu le savais. De toute façon, avec Calli, vous vous pardonniez tout. D'accord, tu n'allais pas la dévisager avec un regard noir et lui dire 'Sale pétasse', mais bon, tu étais tranquille. Vous n'alliez pas vous fâcher. "Ne me tente pas, tu sais que je peux crier bien plus fort que ça chérie. Enfin bref, je sais que tu m'aimes trop pour me faire une remarque méchante, babe." tu lui répondis, un air farceur et un joli sourire sur le visage.
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Sujet: Re: Viens, on fait des bébés pandas et on se barre en Alaska ! + Calliopé & Charlie
Viens, on fait des bébés pandas et on se barre en Alaska ! + Calliopé & Charlie